SAR verte
La Société Africaine de Raffinage affiche son ambition de se préoccuper de son cadre de vie. Elle a réalisé en 2003 un investissement de plusieurs centaines de millions de francs cfa pour le traitement des eaux résiduaires conformément au code de l’environnement. La SAR a également installé des piézomètres pour surveiller en permanence toute contamination de la nappe phréatique par les hydrocarbures
La SAR a rejoint depuis le Réseau local des Entreprises socialement engagées –RSE-. Ces entreprises font siennes et partagent les bonnes pratiques en matière de responsabilité sociale et sociétale.
C’est ce souci de bonne gouvernance et de développement durable qui a poussé la SAR à investir dans la préservation de son environnement. C’est ainsi que différentes actions ont été menées dont l’aménagement d’une haie d’arbustes de protection contre l’ensablement des artères de la zone A (zone de stockage de pétrole brut), la conservation du « Lac des Pétroliers » et la plantation d’une « muraille verte » le long de la route des Porcheries. Celle-ci, par la variété de plantes qui la composent, constitue un modèle d’intégration paysagère.
Parmi les projets de la section Environnement figurent : La création d‘un parcours sportif équipé par la SAR le long de la clôture.de la raffinerie. La mise en oeuvre d’un système de management de l’environnement suivant la norme ISO 14001 Version 2015
LE LAC des Pétroliers
Derrière la torche, coincé entre les sociétés ICS et Total, s’étend une nappe d’eau dont la beauté intrigue et fascine en même temps. Communément appelé le ‘’lac des pétroliers’’, cet endroit, niché à l’ombre des cocotiers et des roseaux, offre l’image d’un écrin perdu au milieu d’une forêt dense.
Son histoire qui n’est pas banale témoigne du souci toujours constant chez les raffineurs de la SAR de veiller constamment à la préservation de leur environnement et de leur cadre de vie. En effet l’histoire du lac commence en 1982 avec la construction des bacs T406 et T407 d’une capacité de 50 000 m3 chacun. Le creusement des réceptacles des bacs devant nécessiter beaucoup de sable pour le remblaiement, la Direction a retenu d’extraire ce sable indispensable de l’emplacement actuel du lac. L’eau qui a servi à soulever les toits flottants durant les épreuves hydrauliques de ces bacs a ensuite été orientée vers l’excavation ainsi produite.
Un trait de génie qui, au fil des années, s’est révélé être un excellent moyen de constitution d’un écosystème remarquable. Une faune et une flore abondante ont ainsi cohabité tout autour d’un plan d’eau splendide : singes, oiseaux et reptiles de toutes sortes ont envahi ces lieux. Et pour compléter le tableau, la Direction a fait apporter quantité de carpes qui y ont été déversées et fait construire une petite barque qui sera amarrée sur la berge. L’endroit était si poétique et si romantique dans sa quiétude qu’on ne pouvait rester insensible à son charme. Aujourd’hui, le lac existe encore. La barque a certes disparu, mais le site conserve obstinément sa sérénité, brisée par moments par le plongeon d’un reptile dans l’eau ou par le frou-frou d’un essaim d’oiseaux migrateurs en route vers d’autres horizons.